Le Seigneur nous laisse dans l'incertitude au sujet de notre salut éternel, mais nous fournit des signes qui suffisent à notre calme interieur et qui font fleurir l'allégresse. ( Pape Saint Jean XXIII )
Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs, Paix !
Je vous envoie la méditation pour ce jeudi de la 3ème semaine de Pâques.
Lecture Ac 8, 26-40
Ps 65
Évangile Jn 6, 44-51
Jésus, Fils de Dieu se fait notre nourriture, il est notre pain vivant ! Il est le pain de notre vie ! Mais sommes-nous vraiment conscients de cela au cœur de notre vie lorsque nous allons communier ?
Car Jésus ne se fait pas nourriture juste pour le temps de la messe, il vient en nous pour que nous vivions véritablement de lui en toute notre vie !
La communion c'est Dieu qui vit en nous. Mais le laissons-nous vivre en nous ? Sommes-nous vraiment unis à Lui au point de lui dire : "Seigneur, ce que tu veux et pas ce que je veux"...
Ou en sommes nous encore à lui dire : "Jésus je t'aime, mais fais ce que je te demande, moi !" ? Quelle vie vivons-nous avec Jésus ? Quelle place lui laissons-nous au cœur de notre vie ?
Pour nourrir notre prière, je vous propose cette réflexion de la Sœur Nathalie (www.carmelsaintjoseph.com) Bonne méditation à toutes et à tous. (Père Xavier Bugeme sj)
La souffrance, la mort, nous les connaissons, nous en faisons l’expérience, quotidiennement et depuis la nuit des temps car nul n’en est exempt ; ces deux réalités bien concrètes nous arrachent larmes, cri et élans de compassion.
En revanche, il nous est bien plus difficile d’entrer de plein pied dans la vie du Ressuscité, sollicitant notre foi seule. Il nous faut croire (v.47) désespérément à cette « attraction » du Père (v.44), à son enseignement via les Prophètes (v.45), à la venue de son Fils (v.46). Et la dernière clé qui nous ouvre la Maison de Dieu est le Pain Vivant, pain de communion.
Celui qui en mange, communie à la vie divine qui nous donne incorruptibilité et éternité, pas seulement pour quelques-uns mais pour la vie du monde entier (v.51). La Bonne Nouvelle de la Résurrection, qui nous laisse débordant de bonheur et de reconnaissance, c’est d’avoir déjà part à cette vie divine en nous par notre pain quotidien : « donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour».
Mais la suite de notre prière est étonnamment plus généreuse et universelle : car la force que nous en retirons déborde intensément notre petit moi ou notre petite communauté chrétienne. Cette force contagieuse de résurrection n’est ni sclérosée, ni exclusive, ni égoïste, mais elle fracasse courageusement les tombeaux, déverrouille les portes et les cœurs clos, transforme les peurs et les angoisses de toute l’humanité en conquêtes audacieuses et amoureuses.
Réflexion recueillie et proposée par le Père Xavier Bugeme sj Curé de la Paroisse Christ Roi de Mangobo à Kisangani.