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Les Juifs charnels n'entendaient ni la grandeur, ni l'abaissement du Messie prédit par les prophéties. Ils ne le croyaient pas si grand qu'il fût éternel, et ils l'ont méconnu de même dans son abaissement et dans sa mort

Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs, Paix ! 

Voici la méditation pour ce vendredi de la 9ème semaine TO/Impaire. 

Lecture Tb 11, 5-17

Ps 145

Évangile 12, 35-37 

Aujourd'hui, même le judaïsme proclame que le Messie doit être "fils de David" et doit inaugurer une nouvelle ère : celle du Royaume de Dieu.

Nous les chrétiens, nous savons que le Messie, Fils de David est Jésus Christ et que son règne a déjà commencé, comme une semense qui pousse, et deviendra évidente et rayonnante quand Jésus reviendra à la fin des temps.  Mais pour le moment Jésus est déjà Fils de David et cela nous permet de vivre dans l'esperance des bienfaits du royaume messianique.

Le titre "Fils de David" décerné à Jésus est une partie essentielle de l'Évangile  Lors de l'Annonciation, la Sainte Vierge a reçu le message suivant : "Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son Père ; il régnera pour toujours sur la maison de "Jacob". Les pauvres qui demandaient à Jésus de les guérir criaient : "Fils de David, aie pitié de moi"...  Pour nous accompagner dans notre prière, je vous suggère cette réflexion de la Sœur Patricia (www.carmelsaintjoseph.com). 

Bonne méditation à toutes et à tous. (Père Xavier Bugeme sj).  

Aujourd’hui nous contemplons un Jésus qui « prend la parole », qui « dit en enseignant ». Il le fait dans le contexte du Temple, à la suite d’affrontements avec les scribes et les anciens qui l’interpellent sur son « autorité », celle qui préside à ses actes.  « Comment les scribes peuvent-ils dire que le Messie est fils de David ? David en personne l’appelle Seigneur ; comment alors peut-il être son fils ? ».

Cette double question de Jésus et son argumentation (une apparente contradiction entre les propos des scribes et le psaume 110, davidique), peuvent paraître éloignées de nos préoccupations contemporaines.

Pour Jésus, l’enjeu essentiel, décisif du questionnement, est d’être accueilli comme Fils de Dieu, mais sa pédagogie n’en n’est pas moins respectueuse de la liberté de ses auditeurs.

Car il questionne, sans affirmer. Et ses questions font leur chemin dans les cœurs. Quel chemin ? Le texte ne le dit pas. Mais le lecteur que nous sommes sait que Jésus n’a pas échappé à une condamnation à mort, « et la mort sur une croix » (Ph 2, 8).  « Face aux sollicitations et aux contradictions, donne-nous d’être fidèles jusqu’à en mourir à la vérité et à la pureté de ton image de Fils de Dieu en nous »  

Réflexion recueillie et proposée par le Père Xavier Bugeme sj   Curé de la Paroisse Christ Roi de Mangobo à Kisangani.

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