Dès lors que Dieu est notre Père, il doit nous supporter malgré la gravité de nos offenses il doit nous pardonner lorsque nous retournons à lui comme l'enfant prodigue. Il doit nous consoler dans nos épreuves. Il doit nous nourrir comme il convient à un tel Père.
Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs,
Paix !
Je vous envoie la méditation pour ce jeudi de la 11ème semaine TO Impaire.
Lecture 2 Co 11, 1-11
Ps 119
Évangile Mt 6, 7-15
Dans le Sermon sur la montagne Matthieu a regroupé des conseils sur la prière, donnés par Jésus en diverses occasions.
Il y a deux espèces de prières : la prière "liturgique", qui est officielle, publique, communautaire...et la prière "personnelle", qui est cachée en Dieu. Cette deuxième espèce de prière est le signe que l'autre est vraie.
Un homme qui ne prierait jamais seul à seul avec Dieu, montrerait que sa participation aux "pratiques religieuses" extérieures n: guère de valeur profonde. Si je manque souvent mes prières personnelles, c'est peut-être que dans ce travers dont parle Jésus : dire des mots, multiplier des paroles, rabâcher ! Alors, je me dégoûte moi-même, je sens bien que c'est vide. Cette vraie prière dont parle Jésus est ce cœur à cœur, en partie silencieux. Être avec Dieu, sans plus.
Pour nous accompagner dans notre prière, je vous propose cette réflexion du Père Jean-Luc Fabre sj (jardinierdedieu.fr).
Bonne méditation à toutes et à tous. (Père Xavier Bugeme sj).
« Ne rabâchez pas » Echanger sur la prière entre chrétiens, amène souvent à un constat : nous déclarons facilement que nous ne savons pas prier… et notamment nous sommes souvent dans une espèce de malaise, ne sachant pas quoi faire, pris dans des alternatives : ne rien demander ou tout demander, le demander une fois ou alors sans cesse… parce que le Seigneur sait… Pour avancer, écoutons les demandes, les affirmations du Christ Jésus posées avant de proposer le « Notre Père » à ses disciples. Jésus attend une vraie parole neuve, jaillissante, alors que cette prière deviendra quotidienne pour les chrétiens… ne serait-ce que parce que nous y demandons notre pain quotidien… Jésus ne dit en fait rien de la possibilité de demander plusieurs fois, mais il s’agit, selon Jésus, de ne pas rabâcher !
« Votre Père sait de quoi vous avez besoin » Ce qui est visé est autre chose que de répéter par rapport à l’obtention d’un résultat. Ce qui est en jeu, c’est la qualité de la relation à partir de laquelle naît la formulation de la demande. Jésus en donne une preuve significative en considérant l’autre pôle de l’échange : le Père. L’enjeu véritable n’est, en fait, pas tant ce que nous échangeons que les personnes qui s’échangent. Le précieux est donc la relation, ce qui donne une autre valeur à l’adresse. L’enjeu est d’avancer dans la relation, pas forcément de gagner quelque chose, mais faire que ce dont on parle, ce que nous demandons soit bien une chose qui approfondit la relation entre le Père et nous. Dès lors, l’essentiel est bien de commencer, de s’adresser au Père plus que de demander quelque chose… Il s’agit de s’adresser vraiment à Lui.
« Vous donc, priez ainsi » Le Seigneur donne l’exemple, un exemple que nous reprenons sans cesse en nos liturgies… Nous aussi, dans notre propre manière de prier, nous avons à signifier que ce qui compte, c’est la relation avec le Père, qu’elle est première. Elle pourra s’exprimer alors aussi bien dans un temps silencieux d’adoration, de considération que dans une demande enfantine pour obtenir de lui une aide très précise… Ce qui compte, c’est la dimension filiale de la prière qui monte de nos cœurs, le Christ Jésus nous porte dans sa propre prière, l’Esprit vient habiter notre cœur pour cela…
Réflexion recueillie et proposée par le Père Xavier Bugeme sj
Curé de la Paroisse Christ Roi de Mangobo à Kisangani.
Commentaires (Total : 1)
Cibembe Mwamini esthet
Merci de nous rappel que Dieu est notre père et surtout un bon père qui pardon r nos fautes