Que voilà un texte intéressant dans notre monde où l'on incite tant à la haine, au racisme, à l'intolérance religieuse...
Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs, Paix !
Je vous envoie la méditation pour ce samedi de la 12ème semaine TO Impaire.
Lecture Gn 18, 1-15 Ct
Lc 1, 46-47, 48-49.50.53.54-55
Mt 8, 5-17
Le premier miracle avait été pour un membre du peuple de Dieu... exclu par sa lèpre. Le second miracle va être fait au profit d'un païen. Tout un programme ! Le mouvement missionnaire de l'Église est déjà présent.
Le salut de Dieu n'est pas réservé à quelques uns : tous les hommes sont aimés de Dieu. L'amour de Dieu brise les barrières que nous élevons entre nous. Jésus fait son deuxième miracle pour un officier de l'armée d'occupation !, pour un policier des forces de l'ordre, pour un païen.
Les Romains étaient mal vus de la population : beaucoup de juifs fidèles crachaient par terre, en signe de mépris, après les avoir dépassés sur le chemin. C'est pourtant ce centurion méprisé que Jésus va écouter, exaucer, louer. Jésus refuse de tenir compte du "qu'en dira-t-on", il n'accepte pas nos divisions et nos racismes, nos étroitesses de cœur.
Pour nourrir notre prière, je vous suggère cette réflexion d'André Louf (www.jardinierdedieu.fr) Bonne méditation à toutes et à tous (Père Xavier Bugeme sj).
Ce qui frappe d’abord chez cet homme, c’est la conscience de sa petitesse. Il est vrai que le centurion se trouve dans la position de quelqu’un qui crie sa peine et qui a besoin d’être aidé : il tend la main vers Jésus.
Il sent qu’il n’a pas le moindre droit sur Jésus, qu’il ne peut même pas exiger sa visite. Il se tient à la toute dernière place, à peine sur le seuil, et confesse sa petitesse devant Jésus : "Seigneur, je ne suis pas digne que tu viennes sous mon toit". Le second élément qui frappa dans l’attitude du centurion est sa confiance illimitée en Jésus.
Une conviction aussi ferme n’est possible que parce que le centurion pressent qu’un lien personnel existe déjà entre Jésus et lui. Il a compris que Jésus allait faire cela pour lui. Croire que Jésus le fera, parce qu’il est bien disposé envers lui, montre que le coeur du centurion s’est ouvert à Jésus. Il s’agit peut-être déjà d’un début d’amitié. Le centurion est finalement conscient de la puissance qui habite la parole de Jésus : "Dis seulement une parole et mon serviteur sera guéri".
Il pense qu’il est inutile que Jésus vienne en personne ; il suffit qu’il donne un ordre. Le centurion se rapproche déjà très fort de l’abandon et de l’obéissance de foi que tout Juif essaie de vivre à l’égard de la Parole de Dieu et de la puissance qui s’y cache. Sa foi était avant toute autre chose confiance en Jésus et abandon à sa Parole, et cela jusqu’à l’obéissance.
Réflexion recueillie et proposée par le Père Xavier Bugeme sj Curé de la Paroisse Christ Roi de Mangobo à Kisangani.
Commentaires (Total : 2)
CIRHUZA Arsène ABABA
Nous disons grand Merci très Père, ''Jésus, dis seulement une parole et nous serons guéri ''
Hélène nzimbu
merci beaucoup pour cet enseignement