On voudrait ne pas pécher, alors que l'attitude fondamentale, qui nous libérerait, serait d'apprendre à nous faire pardonner
Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs, Paix !
Voici la méditation pour ce vendredi de la 13ème semaine TO Impaire B.
Lecture Gn 23, 1-4.19 ; 24, 1-8,62-67
Ps 105
Évangile Mt, 9, 9-13 Cet homme "Matthieu", c'est le même que Marc appelle "Lévi fils d'Alphée et que Luc nomme Lévi tout court.
Ces anomalies n'ont jamais été expliquées. De toutes manières, il s'agit d'un homme détesté, un collecteur d'impôt.
Jésus n'hésite pas à choisir quelqu'un qui a une situation sociale méprisée. La réputation des "publicains" était aussi, et surtout, de s'enrichir à bon compte sur le dos des pauvres : ils étaient habituellement assez riche !
Aux pêcheurs du bord du Lac, déjà appelés, Jésus adjoint donc maintenant un homme à qui on se garderait bien de donner sa confiance : c'est une drôle d'équipe qu'il est en train de constituer là !
Pour nous accompagner dans notre prière, je vous recommande cette réflexion de l'Abbé Père CAMPANYA Ribo (www.evangeli.net).
Bonne méditation à toutes et à tous. (Père Xavier Bugeme sj) Aujourd'hui, l'Évangile nous parle d'une vocation, celle du publicain Mathieu.
Jésus prépare le petit groupe des disciples qui devront continuer sa mission de salut.
Il prend ceux qu'Il veut: des pêcheurs ou des gens d'un métier humble. Ainsi Il appelle un publicain à le suivre, profession qui était mal vue par les juifs, qui se considéraient eux comme étant les parfaits témoins de la loi, et qui se disaient que cette profession se rapprochait un peu trop d'une vie de péché car ils percevaient les impôts au nom du gouverneur romain auquel ils ne voulaient pas se soumettre.
L'invitation de Jésus est suffisante: «Suis-moi» (Mt 9,9). Avec un seul mot du Maître, Mathieu abandonne sa profession et dans sa joie il l'invite chez lui pour un festin pour le remercier.
Il va de soi que Mathieu avait de bons amis qui exerçaient le même métier que lui et qui étaient à ses cotés pour fêter cet événement.
D'après les pharisiens, ils étaient tous des pécheurs reconnus par tout le monde comme tels. Les pharisiens ne peuvent pas se taire et font des commentaires aux disciples: «Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les pécheurs» (Mt 9,10).
La réponse de Jésus ne se fait pas attendre: «Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin du médecin, mais les malades» (Mt 9,12). L'analogie est parfaite: «Je suis venu appeler non pas les justes, mais les pécheurs» (Mt 9,13).
Les paroles de cet Évangile sont toujours d'actualité. Jésus continue à nous inviter à le suivre, chacun selon sa condition et sa profession.
Suivre Jésus, veut dire très souvent, abandonner nos passions désordonnées, nos mauvais comportements familiaux, le gaspillage du temps pour consacrer du temps à la prière, au banquet eucharistique, à l'évangélisation.
Enfin, tout cela veut dire «qu'un chrétien n'est pas son propre maître, mais qu'il s'offre au service de Dieu» (Saint Ignace d'Antioche)
Certainement, Jésus me demande des changements dans ma vie, et je me demande à quel groupe de personnes j'appartiens, à ceux qui se sentent parfaits ou bien à ceux qui se reconnaissent sincèrement comme étant imparfaits? Je peux vraiment m'améliorer, n'est-ce pas?
Réflexion recueillie et proposée par le Père Xavier Bugeme sj Curé de la Paroisse Christ Roi de Mangobo à Kisangani.