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La sclérose d'une théologie provient généralement de la canonisation hâtive d'une mentalité et d'un langage relatifs à une culture particulière, auxquels a été conféré une valeur universelle.

Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs, Paix ! 

Voici la méditation pour ce samedi de la 22ème semaine TO Impaire B. 

Lecture Col 1, 21-23

Ps 53

Évangile Lc 6, 1-5 

Nous avons déjà médité cet épisode, raconté par les trois synoptiques.

Luc, écrivant pour des païens, peu habitués au légalisme juif, résume la scène, sans reprendre tous les arguments tirés de la Loi, que Matthieu rapportait, lui, pour ses lecteurs palestiniens.  Pour nous aider à prier, je vous recommande cette méditation du Pape François du 07 septembre 2013 dans la chapelle de la Maison Sainte Marthe ( www.vatican.va ). 

Bonne méditation à toutes et à tous. ( Père Xavier Bugeme sj )  Il n’y a pas de chrétien sans Jésus. Et Jésus n’est pas là lorsque le chrétien répond à des commandements qui ne conduisent pas au Christ ou qui ne viennent pas du Christ.

Le Pape François, a insisté sur la place centrale du Christ lors de la Messe du 7 septembre. Il a mis en garde les chrétiens contre les révélations privées car la révélation, a-t-il dit, s’est conclue avec le Christ.

Dans son homélie, le Saint-Père a poursuivi la réflexion du jour précédent sur les lectures où Jésus était présenté comme l’époux de l’Église. Dans le passage évangélique tiré de Luc (6, 1-5), est raconté en effet l’épisode de la discussion de Jésus avec les pharisiens, qui reprochent aux apôtres d’avoir violé le repos du sabbat en cueillant et en mangeant des épis de blé. Dans ce texte de l’Évangile, Jésus, a noté le Pape, présente quelque chose en plus : « il dit : je suis le Seigneur, je suis aussi le maître du sabbat. Ailleurs il dira : Le sabbat est fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat. Sa place centrale ainsi que la place centrale du chrétien par rapport à tant de choses. Jésus est le centre, c’est le Seigneur ».

Une définition que « nous ne comprenons pas bien », parce que cela «n’est pas facile à comprendre».

Ce qui est certain, c’est que Jésus « est le Seigneur » en tant qu’il est celui qui « a le pouvoir, la gloire, celui qui a la victoire. Il est l’unique Seigneur ».  Si Jésus n’est pas au centre, a noté le Pape, « il y a d’autres choses ». Et aujourd’hui, « nous rencontrons beaucoup de chrétiens sans Christ, sans Jésus. Par exemple, ceux qui ont la maladie des pharisiens et sont des chrétiens qui mettent leur foi et leur religiosité, leur chrétienté, dans tout un tas de commandements : Ah, je dois faire cela, je dois faire cela. Des chrétiens d’attitudes » qui font des choses, a-t-il poursuivi, parce qu’il faut les faire, mais en réalité, « ne savent pas pourquoi ils les font ». Il y a ensuite, « un autre groupe de chrétiens sans Christ : ceux qui cherchent des choses un peu rares, un peu spéciales, qui cherchent les révélations privées », alors que la Révélation s’est conclue avec le Nouveau Testament. Quelle est alors la règle pour être chrétien avec le Christ ? Et quel est le « signe » qu’une personne est un chrétien avec le Christ ? Il s’agit d’une « règle très simple : seul vaut ce qui te conduit à Jésus, seul vaut ce qui vient de Jésus. Jésus est le centre, le Seigneur, comme il le dit lui-même ». Voilà « une règle et un signe » a conclu le Pape. « La règle est : je suis un bon chrétien, je suis sur la route du bon chrétien si je fais ce qui vient de Jésus ou qui me conduit à Jésus parce qu’il est le centre. Le signe est l’adoration devant Jésus, la prière d’adoration devant Jésus ». 

Réflexion recueillie et proposée par le Père Xavier Bugeme sj   Curé de la Paroisse Christ Roi de Mangobo à Kisangani.

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