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Non ! Rien, aucune eschatologie révolutionnaire, aucune fidélité abstraite à la société et à l'humanité ne nous dispense de traiter avec justice et amour un homme vivant dont le bonheur dépend de nous.

Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs, Paix. 

Je vous envoie la méditation pour ce lundi de la 27ème semaine TO Impaire B. 

Lecture Jon 1, 1-2, 1-11 Ct Jon 2, 3-5.8

Évangile Lc 10, 25-37 

"Maître, que dois-je faire pour avoir avoir part à la vie éternelle ?"  Est-ce que je me pose aussi cette question ? Quelle réponse donnerais-je, spontanément, à cette question ? La vie... La vie éternelle...  Si notre vie s'arrêtait à la mort, nous serions les plus malheureux des hommes.

La vie temporelle, celle qui s'arrête un jour, est courte. Tout ce qui finit est court. Et, de plus, si elle comporte quelques joies, elle est habituellement bien bien lourde à porter, surtout à mesure que passent les années : toute la littérature, ancienne et moderne, est remplie du tragique de la "condition humaine".

Ce serait naïveté de se boucher les yeux sur cette réalité.  De tout temps, les hommes ont espéré en une "autre vie".

Jésus en a souvent parlé. Il disait même que cette vie éternelle est déjà commencée, elle est en route, quoique inachevée bien sûr. Est-ce que je la désire ? Est-ce que j'y pense ? Est-ce que je commence à la vivre ?  Pour nourrir notre prière, je vous propose cette réflexion du Père Jean-Luc Fabre sj (www.jardinierdedieu.fr) 

Bonne méditation à toutes et à tous. Et Bonne fête à tous les François ! (Père Xavier Bugeme sj) 

Jésus parmi ses adversaires rencontre souvent comme ici des personnes désireuses de progresser.

D’ailleurs l’animosité qu’ils lui manifestent est certainement en lien avec la perception que Jésus disait aussi des choses pertinentes quant à la manière de progresser vers Dieu… Nous allons surtout regarder la relation entre Jésus et ce docteur de la Loi, en considérant seulement la parabole de Jésus comme acte de parole de la part de Jésus adressé à cet homme, ce qu’elle est aussi. 

« Maître, que dois-je faire pour avoir part à la vie éternelle ? » La question est belle ouverte, la personne se déclare comme désirant progresser mais aussi comme voulant progresser. Elle est rassemblée dans sa question. Elle présuppose aussi qu’elle peut y arriver par la mise en œuvre intelligente de sa volonté, de son intelligence.

Cela veut dire qu’elle ne cherche plus des réussites par coups et opportunités [elle vise un effort méthodique et pas la réussite comme cela, c’est un sujet connaissant], cela signifie aussi qu’elle s’est détachée de son groupe d’appartenance pour mener une quête personnelle [c’est bien un « je » qui parle, non une personne dans un groupe, qui fait comme son groupe lui dit de faire]. Jésus lui répond, et lui répond vraiment en entrant en dialogue avec lui. Jésus attend de cet homme une vraie réponse qui émane de l’homme qu’il est, pas du bon élève… L’homme[i] répond à la question, Jésus le conforte sincèrement…  « Tu as bien répondu. Fais ainsi et tu auras la vie. » Jésus lui offre une parole de bénédiction, à lui, à sa capacité de répondre en son nom propre, il le conforte dans l’être. Il reconnaît sa capacité à répondre à un savoir, « Tu as bien répondu », puis il l’envoie, conforte cette autre part de lui-même, la capacité à avancer dans l’inconnu, de faire face à l’imprévu, « Fais ainsi », il rajoute cette pointe importante « Tu auras la vie ». La vie est dans la relation, la rencontre avec l’autre, dans des vrais « je», qui rencontrent les autres en leur disant de vrais « Tu ». L’homme nouveau défaille, il laisse entendre ce qui lui manque… « Et qui donc est mon prochain ? ». Les places de la situation, de l’autre dans la Loi surgissent…   « Va, et toi aussi fais de même. » Jésus est là pour lui, il lui répond sous la forme d’une parabole qui met en situation diverses libertés confrontées à l’inconnu de la situation… Jésus l’interroge à nouveau non plus sur la Loi, mais sur la situation où la Loi doit pouvoir s’appliquer.

L’homme répond à Jésus et de cet échange, il reçoit la force de répondre à ce que la Loi appelle. Il voit autrement et la Loi et la relation et lui-même. Jésus lui redit la même parole de bénédiction.

Mais, cette fois-ci, il la reçoit pleinement. Il comprend que la Loi est offre de relation par Celui qui l’énonce et non imposition à celui qui doit la mettre en œuvre.

Il entend Jésus, il entend Celui qui lui parlait depuis toujours dans la Loi « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur, de toute ton âme, de toute ta force et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. » 

Réflexion recueillie et proposée Par le Père Xavier Bugeme sj   Curé de la Paroisse Christ Roi de Mangobo à Kisangani.

Commentaires (Total : 1)

M
MUHEMEDI Fiston 03/10/2021 18:51:58

Dieu vraiment merveilleux que son nom soit loué à jamais, je suis pré seigneur

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