Non, personne ne peut revendiquer d'entrer aux Noces éternelles comme un dû, en vertu de sa propre justice.

Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs, Paix ! 

Je vous envoie la méditation pour ce samedi de la 30ème semaine TO Impaire. 

Lecture Rm 11, 1-2a. 11-12.25-29

Ps 93 Évangile Lc 14, 1.7-11 

Le monde juif avait une grande préoccupation de la hiérarchie. Chaque invité, au début d'un banquet, choisissait "sa" place selon son rang, c'est-à-dire selon l'idée qu'il se faisait de sa propre dignité, comparativement aux autres convives. Et cela était codifié par les écoles de Docteurs de la Loi. 

On conseillait, par exemple, un peu de sagesse élémentaire : "Mets-toi en retrait de deux ou trois places par rapport à celle qui te revient." Peut-on dire, sincèrement, que ce souci de "tenir son rang" est une chose du passé ? Il y a mille signes distinctifs qui permettent, aujourd'hui, de se mettre en valeur depuis la tenue vestimentaire, jusqu'à l'automobile d'un certain style.

Mais Jésus ne rentre et ne veut pas rentrer ici dans les problèmes de convenances, ce n'est pas son sujet. Il répète ce qu'il a déjà dit souvent : soyez humbles ! Faites-vous les serviteurs des autres ! Prenez la dernière place ! Les petits sont les plus grands ! Si vous ne devenez pas "petits", vous n'entrerez pas dans le Royaume de Dieu !   Pour nourrir notre prière, je vous suggère cette réflexion du Père Jean-Luc Fabre sj (www.jardinierdedieu.fr).

  Bonne méditation à toutes et à tous. (Père Xavier Bugeme sj)