Une des définitions de Jésus : "celui qui fait bon accueil aux pécheurs". Une révélation étonnante
Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs, Paix !
Je vous envoie la méditation pour ce jeudi de la 31ème du TO Impaire B.
Lecture Rm 14, 7-12
Ps 26
Évangile Lc 15, 1-10
Pour nourrir notre prière, je vous suggère cette réflexion de la Sœur Frédérique (www.carmelsaintjoseph.com).
Bonne méditation à toutes et à tous. (Père Xavier Bugeme sj).
Deux groupes se font face dans ce récit : celui des publicains et des pécheurs et celui des Pharisiens et des scribes. Entre les deux se tient Jésus : cherché, approché, trouvé par les uns ; critiqué, désavoué par le murmure des autres ; tous sont accueillis et inclus par Jésus dans le cercle des auditeurs de la Parole.
Tous sont concernés par les paraboles qui vont suivre… L’enjeu du discours est « perdre » et « trouver » : il s’adresse à ce qu’il y a d’humanité en chacun de nous : « Quel humain d’entre vous » n’a pas fait l’expérience bouleversante de la perte d’un unique et celle plus fondamentale encore de trouver ce qui s’était perdu, fût-ce une part égarée au plus intime de soi ? Le premier à vivre le retournement de la perte à la plénitude de la joie communiquée, c’est cet Unique en qui l’humain et le divin se sont perdus, se cherchent et se trouvent enfin.
Le premier à se laisser chercher et approcher c’est Jésus, le porteur de la Parole. Il ouvre alors la bouche en paraboles pour inviter justes et pécheurs au grand retournement de l’Evangile : car tous, justes ou pécheurs, ne sommes-nous pas « perdus-cherchés-trouvés » ? C’est cet espace, ce mouvement, cette précarité heureuse que Jésus nous ouvre aujourd’hui ! Que les publicains et les pécheurs ne s’égarent plus dans une perte irrémédiable, sans orient, mais qu’ils connaissent les chemins de la gratuité joyeuse… Que les pharisiens et les scribes rompent avec leur logique comptable et l’obsession de la séparation : qu’ils empruntent les chemins de la perte pour goûter la joie de se laisser trouver… « C’est ainsi, je vous le dis, qu’il y aura plus de joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se retourne que pour quatre-vingt-dix-neuf justes qui n’ont pas besoin de conversion ».
Réflexion recueillie et proposée par le Père Xavier Bugeme sj Curé de la Paroisse Christ Roi de Mangobo à Kisangani.