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"Votre délivrance est proche". Espérance et confiance. La certitude que Dieu ne peut échouer, que les paroles divines sont solides, non fragiles et non caduques

Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs, Paix ! 

Voici la méditation pour ce vendredi de la 34ème semaine TO Impaire B. 

Lecture Dn 7, 2-14 Ct

Dn 3, 76-78.81

Évangile Lc 21, 29-33 

Jésus vient d'annoncer la "fin de Jérusalem"... ses venues dans le temps étant le présage de sa venue définitive. Son grand souci est d'essayer d'enlever de ses apôtres toute peur panique. 

lLÉglise s'en va, toute "courbée" sous le poids des épreuves et des persécutions. Jésus lui demande de se "redresser", et de relever la tête.

Ce qui pour beaucoup d'hommes, apparaît comme une destruction et un jugement terrible, doit apparaître au contraire, aux croyants comme le début du salut. 

Pour nourrir notre prière, je vous recommande cette réflexion de la Sœur Nathalie (www.carmelsaintjoseph.com)  Bonne méditation à toutes et à tous. (Père Xavier Bugeme sj).  

Jésus, s’adressant à ses disciples, parle (en une courte parabole) du figuier comme symbole de l’arbre messianique, parce qu’il est un des premiers arbres à fleurir après l’hiver. 

Jésus élargit cette promesse à tous les bourgeonnements observés dans les autres arbres comme signes de l’annonce de la venue du Messie et de son Royaume ; et il compare cet heureux et inéluctable printemps à un « cela » à voir.

Ce n’est plus les bourgeons des arbres qu’il faut regarder comme signes, mais le « cela » que les disciples verront arriver. 

Mais quels signes sont-ils cachés dans ce « cela » ?  Ce « cela » nous ramène, en fait, à tout le discours apocalyptique du chapitre 21, juste avant l’entrée de Jésus dans sa Passion.

Ce long discours est à une longue énumération de presqu’une trentaine de catastrophes dissimulant six pépites de grâces ou de bonnes nouvelles : le Temple détruit (v.6), les guerres et les désordres (v.9), la guerre entre nations et royaumes (v.10), les grands tremblements de terre, les famines, les épidémies, des phénomènes effrayants, de grands signes venus du ciel (v.11), les persécutions, les arrestations et les comparutions (v.12), le témoignage —le martyr (v.13), la grâce du langage et de la sagesse (v.15), les familles déchirées et la mise à mort (v.16), les inimitiés à cause du nom de Jésus (v.17), la vie sauvée (v.18-19), Jérusalem assiégée (v.20), la fuite et les migrations (v.21), la justice faite et l’accomplissement de l’Écriture (v.22), le désarroi et la colère (v.23), la mort violente, la captivité, Jérusalem profanée (v.24), le dérèglement cosmique et météorologique (v.25), la peur à en mourrir et les puissances des cieux ébranlées (v.26), l’arrivée du Fils de l’homme dans une nuée, avec puissance et grande gloire (v.27), la Rédemption qui approche (v.27) …  Cette relecture exhaustive ressemble étrangement aux titres de notre actualité mondiale crucifiante, et elle nous pousse à penser que si Jésus a promis à sa propre génération qu’elle verrait tout cela (v.32), combien nous-mêmes, devons-nous être certains de sa Présence vivante et vivifiante, au cœur de nos vies et encore plus au milieu de toutes les détresses. 

L’immuabilité et la permanence de ses « paroles qui ne passeront pas » (v.33) sont un Paradis dont les gages sont déjà sur cette terre (le don de l’Esprit Saint pour que nous témoignions, la garantie de notre vie sauve et sauvée, la justice à l’œuvre et l’imminence de la venue du Seigneur dans la gloire). 

En regardant les premiers sourires de sa dernière née une amie me confiait : « Je m’accroche aux sourires et aux areu d’Azilis pour continuer à penser que Dieu est présent même dans des situations aussi abjectes et absurdes.

Je prie pour que sa paix revienne. »  Oui, « le Royaume de Dieu est proche » (v.31). 

Réflexion recueillie et proposée par le Père Xavier Bugeme sj   Curé de la Paroisse Christ Roi de Mangobo.

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