Ce ne sont pas celles qui voient Dieu qui sont saintes, ce sont celles qui y croient. (Sainte Thérèse d'Avila)
Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs, Paix !
Je vous envoie la méditation pour ce vendredi de la première semaine de l'Avent/C
Lecture Is 29, 17-24
Ps 26
Évangile Mt 9, 27-31
L'évangile d'aujourd'hui nous met à nouveau sur le thème de l'attente, de l'avent. Des hommes, des femmes, des jeunes, des enfants... attendent quelque chose. Ils ne crient pas tous.
Mais leur cri est peut-être intérieur. Le cri est un signe. Signe d'un besoin très fort, d'une souffrance très forte, d'une sensibilité touchée, à vif.
Un besoin fortement ressenti, même simplement humain ( souffrance physique ou morale, besoin de pain, d'amitié, aspiration à une vie meilleure) peut être le point de départ d'une recherche de Dieu.
Pour nous accompagner dans notre prière, je vous suggère cette réflexion de la Sœur Josette Barouky (www.carmelsaintjoseph.com).
Bonne méditation à toutes et à tous. (Père Xavier Bugeme sj)
Ce passage de Mathieu nous fait penser aux deux disciples d’Emmaüs qui cheminaient sur la route, aveuglés par leur chagrin et les évènements.
Ces deux disciples sont entrés dans une maison et leurs yeux se sont ouverts à la rencontre du Ressuscité. Auparavant, Jésus était venu auprès d’eux sur la route.
En Mathieu ce sont les deux aveugles qui viennent auprès de Jésus dans la maison. Mais quelle est cette maison? N’est-ce pas notre humanité, celle que le Christ a choisie pour y demeurer?
Quittant la demeure du Père, Il rejoint celle de l’homme faisant d’elle une « théophanie », une Révélation du Salut.
En elle, les ténèbres ne sont plus ténèbres et la nuit comme le jour illumine puisque Celui qui est la LumièreVéritable l’habite à jamais.
En ce temps de l’Avent, ma prière s’élève auprès de Toi, Seigneur: Demeure en moi pour que je puisse demeurer en Toi; Illumine les yeux de mon cœur, purifie-les des ténèbres qui me cachent ton visage.
Fais de moi ta création nouvelle, ta demeure éternelle pour que, une fois unie à Toi, j’accède avec Toi et par ton Esprità la demeure du Père.
« O mon Dieu, Trinité que j’adore, aidez-moi à m’oublier entièrement pour m’établir en vous, immobile et paisible comme si déjà mon âme était dans l’éternité. Que rien ne puisse troubler ma paix, ni me faire sortir de vous, ô mon Immuable, mais que chaque minute m’emporte plus loin dans la profondeur de votre Mystère. Pacifiez mon âme, faites-en votre ciel, votre demeure aimée et le lieu de votre repos. Que je ne vous y laisse jamais seul, mais que je sois là tout entière, tout éveillée en ma foi, tout adorante, toute livrée à votre Action créatrice ».
(Elisabeth de la Trinité) Réflexion recueillie et proposée par le Père Xavier Bugeme sj Curé de la Paroisse Christ Roi de Mangobo.