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Comment est-ce que je travaille avec Dieu au soulagement, à la promotion, au bonheur... de mes frères et sœurs ?

Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs, Paix ! 

Voici la méditation pour ce mercredi de la 2ème de l'Avent C 

Lecture Is 40, 25-31

Ps 102

Évangile Mt 11, 28-32 

En ce temps de l'Avent, nous recevons une invitation : "Venez à moi !" Est-ce que j'accepte cet appel ? Est-ce que je vais vers Lui ? 

Dans les phrases qui précèdent ce passage, Jésus vient de dire que le Père se révélait en priorité aux "tout-petits", plutôt qu'aux sages et aux savants. "Ceux qui peinent sous le fardeau, ce sont les pauvres, les humbles.

Est-ce que j'accepte cette prédilection de Dieu, partout répétée ?   Et qu'en est-il de ces "petits"... et de "ceux qui peinent"... dans nos communautés qui se disent chrétiennes ? Et dans nos cœurs, à nous ?  

Pour nous accompagner dans notre prière, je vous propose cette réflexion de la Sœur Nathalie (www.carmelsaintjoseph.com). 

Bonne méditation à toutes et à tous. (Père Xavier Bugeme sj) 

Jésus nous lance une invitation : « Venez à moi » (v.28). Et c’est un appel ouvert à tous, mais à la condition d’avoir besoin d’aide, d’avoir besoin de lui, de reconnaître que l’on ne peut pas faire tout seul. 

Jésus s’adresse à tous ceux qui plient sous le poids du fardeau, sous le poids des soucis, sous le poids de la vie. Il se propose à tous ceux qui s’échinent sur le dur métier de la condition humaine. 

Pourquoi à ceux là ?  Parce que Jésus est venu sauver, réparer, délivrer, ressusciter ; et que pour avoir lui-même embrasser la Croix de toute douleur, il est infiniment proche de toutes les détresses et souffrances humaines. 

Jésus ne propose pas de porter leur fardeau, mais de leur donner le sien, en les assurant qu’il est facile et léger (v.30).

Mais que signifie porter le joug du Christ ? Sans doute se mettre à son école et à son exemple : à l’école du Père qui peut tout pour nous, et à l’école du frère qui attend tout de nous. Ainsi s’opère un double décentrement qui nous rend espérant et bienveillant, confiant et compatissant.

Là est le levier de tout poids et de toute charge et surcharge, parce qu’à l’intérieur de nous quelqu’un d’autre que nous s’en est chargé. 

La foi, c’est-à-dire la confiance et la fiabilité que nous accorderons à cette parole, est notre disposition à accueillir ce quelqu’un d’autre qui déjà travaille en nous.

Elle n’est autre chose qu’un don en nous, pour nous tourner les uns vers les autres et apprendre à nous aimer, c’est-à dire nous porter les uns les autres.

Ainsi portés, nous nous engageons à porter. C’est cela qui allège et nous donne le cœur en repos, léger et content, non pas que nous portons moins (peut-être même que nous porterons plus !), mais différemment.

Réflexion recueillie et proposée par le Père Xavier Bugeme sj   Curé de la Paroisse Christ Roi de Mangobo à Kisangani.

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