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Bienheureuse celle qui accueillit dans la foi le Sauveur

Mes chers Paroissiens, chers frères et sœurs, Paix ! 

Nous célébrons aujourd'hui la solennité de Sainte Marie, Mère de Dieu /C 

Première lecture Nb 6, 22-27

Ps 66

Deuxième lecture Ga 4, 4-7

Évangile Lc 2, 16-21 

Certaines personnes protestent, lorsqu'on les invite à dépasser l'aspect sentimental de Noël en évoquant la façon dont la Nativité nous oblige à renoncer à notre attente la plus spontanée d'une réalité consolante.

Elles souffrent d'être arrachées au plaisir d'une belle histoire émouvante, mais d'une histoire qui a perdu son vrai sens. 

Il faut pourtant accepter la difficile exigence d'entrer plus avant dans le mystère de Jésus.

Pour s'en convaincre, il suffit d'écouter ce que la liturgie de l'octave de Noël nous dit de Marie, l'actrice privilégiée de l'événement.

C'est dans la foi qu'elle doit découvrir le sens d'une Nativité qui bouscule l'attente la plus normale d'une mère. 

Mais c'est précisément dans cette foi qu'elle son plus beau titre de gloire et que se fonde sa maternité spirituelle.

Saurons-nous répondre nous-mêmes à l'appel de Dieu qui nous invite à suivre Jésus sur sa route vers la Pâque. 

Pour nourrir notre prière, je vous suggère cette réflexion de la Sœur Renée (www.carmelsaintjoseph.com). 

Bonne méditation à toutes et à tous et Heureuse Année 2022. ( Père Xavier Bugeme sj) 

Marie, la silencieuse, celle qui écoute et obéit simplement. 

Dans l’Evangile, ses prises de parole sont rares. Ici, devant la bonne nouvelle que les bergers lui annoncent, elle préfère garder le silence.

Le verbe grec qui, dans ce passage correspond à « méditer » la parole, dit bien plus que « méditer » : « Comparant toutes les choses dites les unes aux autres » (Peshitta, traduction syriaque remontant sans doute à l’araméen).

Autre traduction évocatrice : « Marie habitait ces choses souvent dans son cœur »  Habiter la parole dans son cœur.

« C’est s’arrêter en elle, se reposer en elle, la savourer longuement. A la longue, la parole doit réveiller notre cœur profond, le blesser pour le ranimer, pour le maintenir en état de veille, demeurant toujours attentif à capter le moindre bruissement de la Parole »[1], afin de pouvoir lui répondre, comme la Vierge Marie que nous célébrons…A chacun sa réponse. 

Mais il y a aussi des bergers pressés de découvrir l’extraordinaire dans le plus qu’ordinaire : des parents autour d’une mangeoire dans laquelle est couché un fils.

De quoi s’étonner, de quoi raconter et annoncer, de quoi glorifier et louer. 

Grâce de cet empressement-là, grâce des yeux et d’une langue de berger.  Et un huitième jour, recevoir un nom donné par l’ange et accueillir Celui qui sauve. 

Réflexion recueillie et proposée par le Père Xavier Bugeme sj   Curé de la Paroisse Christ Roi de Mangobo à Kisangani.

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