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Goma: hommages aux casques bleus, le gouvernement Congolais brille par son absence

La MONUSCO a rendu ce 1er Août les derniers hommages aux casques bleus tués dans l'est de la RDC. 3 parmi les victimes ont été tués lors des récents incidents à Butembo dans la province du Nord-Kivu dans l'est de la RDC, un autre est tombé sur le champ d'honneur lors des violents combats entre l'armée Congolaise et les rebelles du m23. Aucun membre du gouvernement Congolais ni au niveau national ou même au niveau provincial n'a pris part à cette cérémonie.
 
La cérémonie s’est déroulée en présence de la direction de la Mission et du chef du Département de la paix. 
Bintou Keita, représentante spéciale du Secrétaire général des nations unies en RDC s'est dite touchée par ces drames qui ont conduit à la mort de 4 casques bleus et plusieurs manifestants Congolais. 

« J'ai vraiment le cœur très lourd pour le décès de nos vaillants casques bleus et aussi le cœur très lourd pour le décès des congolais survenus dans le contexte extrêmement regrettable des vagues d'attaques violentes contre la MONUSCO," a lancé, Bintou Keita, représente du Secrétaire général des Nations unies en RDC.

Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, note tout de même que les enquêtes sont encours pour que les responsabilités soient établies et que les auteurs soient sanctionnés. 
 
« Nous leur avons rendu hommage, mais il y a également beaucoup de congolais qui ont souffert vis à vis des événements tragiques,  avec les autorités congolaises,  nous allons faire des enquêtes. Nous allons faire la lumière sur ce qui s'est passé pourquoi ça s'est passé par ce que nous avons bien vu qu'il s'agissait d'attaques qui avait été planifiée et orchestrées. Il faut donc clarifier les circonstances mais ça ne doit pas nous empêcher aussi de continuer à travailler », a dit à Livre grand lac Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint aux.

Des congolais pensent plutôt qu'il était important d'éviter des violences et reconstruire le pays. C'est le cas du professeur Dady Saleh qui joue au sapeurs-pompiers

« Ce sont des casques bleus, ils méritent des hommages, on ne peut pas accepter que des casques bleus soient tués dans leurs missions. Moi je me penche beaucoup plus sur l'équilibre sachant qu'il  y a eu beaucoup de morts effectivement du côté Congolais et que la revendication du peuple congolais est que la Monusco puisse partir. Au fond,  on aimerait que la Monusco puisse partir sans enregistrer des dégâts sans morts ni du côté congolais ou de la monusco mais en gardant des bonnes relations », tranche le Prof. Dady Saleh,  habitant de Goma. 

Les bases de la mission onusienne en RDC dans la ville de Goma, Beni et Butembo ont fait face à une série des violences. La société civile de la RDC, dresse un bilan de 22 morts et plus de 89 blessés depuis le début des violences. 

 

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