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Sud-Kivu : Agression du vice-président de l'assemblée provinciale, Théo Ngwabidje précipite sa mort politique (Tribune).

La tension monte d'écran entre le gouvernement provincial et les députés provinciaux du Sud-Kivu. Ceci fait suite au dépôt de la motion de censure contre le gouvernement sous la houlette du gouverneur Théo Ngwabidje.  Ce mercredi 23 novembre 2022, les élus provinciaux ont été empêchés d'accéder dans la salle des plénières pour installer le bureau d'âge. Des policiers et des enfants dits dans la rue ont été mobilisés pour empêcher la tenue de cette plénière. Dans la foulée, ces personnes ont agressé le vice président de l'Assemblée provinciale,  Me Yabe Ntaitunda.

Dans sa tribune, la dynamique des jeunes pétitionnaires estime que l'autorité provinciale a franchi le rubicon et doit être demis de ses fonctions. Elle soutient par ce dicton : "Quand les méchants sont au pouvoir,  la place des justes est dans la prison".

L'arrestation du Bâtonnier et vice président de l'Assemblée provinciale, l'agression des députés provinciaux, l'arrestation et la vie en clandestinité des jeunes pétitionnaires, les menaces contre les journalistes et autres acteurs sociopolitiques sur instruction de Théo NGWABIJE est inacceptable et ca rappelle des vielles méthodes du gestapo aux pires heures sinistres de l'époque du nazi tout en s'apparentant au comportement de quelq'un qui est entrain de quitter le pouvoir.

La barbarie au sommet de la province n'est rien d'autre qu'une intimidation d'une gestion pourrie d'un pouvoir finissant visant à taire la vérité, inspirer la peur à tous les acteurs et paralyser la plénière du jeudi 24/11/2022 consacré à l'examen et vote de la motion de censure contre le gouvernement provincial du Sudkivu.

Bien loin d'être une intimidation, la barbarie au sommet de la province n'est qu'un combustible qui enflamme le désir des tous les acteurs socio-politiques de continuer la lutte contre la mauvaise gouvernance et les antivaleurs.

En effet, Théo Ngwabije a érigé le mensonge en mode de gestion au point qu'il ment jour et nuit aux autorités nationales qu'il a stabilisé la province et qu'il a le soutien de la population.
Du coût la motion de censure contre son gouvernement par l'assemblée provinciale, l'exigence de la redevabilité ainsi que la dénonciation des antivaleurs, de la délinquance financière, des contre-performances socio-économiques au sommet de la province Sud-kivu met mal à l'aise ce locataire précaire de Nyamoma qui considère ceux qui voient des choses différemment que lui comme des personnes à abattre depuis son retour contesté au Gouvernorat de province.

Faut-il enseigner à Théo Ngwabije que l'importance des fonctions publiques qu'il occupe l'expose contrôle parlementaire, au contrôle et aux critiques des citoyens mêmes les critiques les plus acerbes tel que consacré par la constitution de la RDC, les différents instruments juridiques internationaux ratifiés par la RDC?
En effet, le dirigeant doit supporter et tolérer les critiques sur sa gouvernance au regard de l'importance des fonctions publiques dont il est investi et non diriger au mépris de la population.

Au lieu d'améliorer la gouvernance, le Gouverneur du Sudkivu ne cesse de battre le record dans la mauvaise gestion tout en trompant Kinshasa qu'il bénéficie de la confiance de la population.
Pour cette énième barbarie de la brutalité contre le Bâtonnier, député provincial et vice président de l'Assemblée provinciale Yabe NTAITUNDA, Ngwabije vient de signer l'acte de son départ avec ou sans motion et cela s'ajoute à l'arrestation et la vie en clandestinité que la barbarie de NGWABIJE impose aux jeunes pétitionnaires (Bertin MBAKA, Alfani BAWILI, Bienfait ZIHINDULA, Furaha MAKOMBE, Galy BAMBA et Heri KALEMAZA), à certains journalistes (Aboubakar KIGABI) et acteurs socio-politiques.

En faisant arrêter brutalement un Bâtonnier et député provincial Yabe NTAITUNDA, en lui administrant coûts et blessures pour créer la psychose et vouloir paralyser la plénière de jeudi le 24 novembre 2022, le Gouverneur Ngwabije vient de s'enfoncer davantage en signant l'acte de son départ avec ou sans motion.
Même le parti politique UDPS où il a adhéré pour le pardon de ses péchés capitaux ne saura le sortir du trou qu'il vient de creuser pour lui-même au regard de l'État de droit que cet parti politique prône.

Le bâtonnier devra avoir le soutien des ses électeurs, des ses confrères avocats, de son parti politique ainsi que d'autres couches de la population.
Même le Bâtonnier en exercice du Sud-Kivu, dont le cabinet est Avocat et conseil juridique du Gouverneur Théo devra condamner cette barbarie et refuser de défendre des injustes par respect au serment d'Avocat dont il doit assurer le respect au sud-Kivu.

Non seulement Théo Ngwabije doit partir avec ou sans motion, mais après il répondra en justice. Et si la justice humaine ne sanctionne pas NGWABIDJE,  il sera sanctionné par la justice divine ou la justice populaire à Bukavu où partout ailleurs au sud-kivu et au partout ailleurs au pays.

il est regrettable de constater que la personne qui devrait être mis en accusation en justice au regard du halon de suspicion de détournement et autres dossiers sales qui l'entourent et pèsent sur lui, soit la personne qui  instrumentalise et fait usage abusif des services de sécurité et de l'ordre pour faire arrêter les bons citoyens juste pour leurs opinions sur la conduite des affaires publiques en province du Sudkivu.
Nous demandons à son Excellence le président de la République d'intervenir illico presto pour stopper cette peste en decheant le Gouverneur du Sudkivu.

Tribune des Jeunes pétitionnaires,
CAR NOTRE SILENCE EST UN CRIME

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