Marche de l'opposition à kinshasa : Sur l'avenue Kianza , la police a empêché Katumbi, Fayulu, Matata et Sesanga de continuer
Ce matin, Moïse Katumbi, Martin Fayulu et Augustin Matata Ponyo - leaders de l'opposition congolaise ont rencontré un barrage routier érigé par la police alors qu'ils tentaient de participer à la marche de l'opposition dans la capitale du pays.
Des sources sur place rapportent que la police nationale congolaise a appréhendé les quatre leaders de l'opposition qui étaient en route pour soutenir la marche de leurs partisans dans le centre de Kinshasa, plus précisément sur l'avenue Kianza.
Les agents ont arrêté les dirigeants sans donner de raison claire ou explicite à leur détention.
Les événements actuels se déroulent à une époque d'escalade du conflit politique en République démocratique du Congo. L'opposition est contre ce qu'ils perçoivent comme un régime totalitaire au pouvoir.
La marche qui se déroule aujourd'hui est considérée comme une démonstration de la solidarité de l'opposition et de sa capacité à faire face à ces obstacles.
La décision de la police, que certains considèrent comme un effort pour empêcher la participation des dirigeants de l'opposition à la marche, pourrait exacerber les relations déjà tendues entre le gouvernement et l'opposition.
Après la survenance de cet événement, les dirigeants de l'opposition ont clairement indiqué leur engagement inébranlable à manifester et à faire en sorte que leurs points de vue soient toujours entendus.
Ils ont exhorté leurs partisans et les forces de l'ordre à faire preuve de maîtrise de soi et à s'abstenir de toute explosion de violence.
Au fur et à mesure que la journée avance, la situation à Kinshasa continue d'être tendue. Nous garderons une veille vigilante sur la situation et vous tiendrons au courant des dernières nouvelles sur cet événement en constante évolution.
Commentaires (Total : 3)
Isabelle MUYISA
Je condamne le débordement de la police et appeles les autorités à prendre au sérieux leur responsabilité vis-à-vis de la population. S'il ya une bonne gouvernance, on ne peut pas assister à des marches.
Kasereka Musongya Boniface
La marche étant une garantie constitutionnelle, je condamne les dérives y relatives càd sa répression violente par le pouvoir et l'implication des mineurs dans celle-ci. La démocratie nous appelle à la tolérance pouvoir en place et opposition.
Kasereka Musongya Boniface
La marche étant une garantie constitutionnelle, je condamne les dérives y relatives càd sa répression violente par le pouvoir et l'implication des mineurs dans celle-ci. La démocratie nous appelle à la tolérance pouvoir en place et opposition.