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Sud-Kivu : A 4 jours de la clôture, aucun retrait des fiches aux BRTC de Fizi, Idjwi et Mwenga

A 4 jours de la clôture de l’opération de réception et traitement des candidatures à la députation nationale, l'engouement n'est pas au rendez-vous au sein des regroupements ou partis politiques en province du Sud-Kivu.

A Bukavu, comme dans les territoires du Sud-Kivu, certains bureaux de réception et traitement des candidatures disséminés sur toute l’étendue de la province n'ont enregistré que quelques retraits des fiches de formulaire pour le dépôt des candidatures, pourtant cette opération se clôture le 15 juillet 2023.

C’est un constat inquiétant, au regard de l’évolution de la situation politique au pays. Les regroupements politiques semblent craindre le scenario de 2015, des candidats à la députation provinciale s’étaient fait escroquer de l’argent de la caution pour le dépôt de leurs dossiers.

Dans les neuf antennes de la province du sud-kivu, trois n'ont eu aucun retrait des fiches de formulaire pour le dépôt de candidature à la députation nationale, notamment dans les territoires de Fizi, Idjwi et à Mwenga, renseigne le secrétaire provincial de la Commission Electorale Nationale Indépendante au Sud-Kivu,  M. Gaudens Maheshe.

Par effet de surprise, seul le BRTC du territoire de Kalehe a déjà réceptionné un dossier de candidature à la députation nationale.

M. Gaudens Maheshe invite les mandataires à déposer les dossiers de leurs candidats à la députation nationale au plus tard le 15 juillet en suivant les conditions prévues par la loi électorale en ses articles 210 et 211.

Il réaffirme que la CENI ne prévoit aucune prolongation en ce qui concerne le délai du dépôt de candidature.

Par contre, les acteurs politiques réclament un dialogue autour du processus électoral en République Démocratique du Congo.

Moïse Katumbi, Augustin Matata et Delly Sessanga, tous candidats à la présidentielle à venir, estiment nécessaire d’établir un vrai cadre de concertation entre parties prenantes pour un monitoring régulier du processus électoral, en faisant la lumière sur les matériels sensibles trouvés entre les mains des personnes non autorisées.

Ils appellent également à la fin de l’instrumentalisation des institutions politiques, judiciaires et fiscales contre les candidats de l’opposition à la présidentielle dont Augustin Matata et Moise Katumbi.

Le FCC de Joseph Kabila s'était déjà déclaré non concernée par ce processus électoral en cours qui, selon cette plate-forme politique, est entaché de plusieurs irrégularités.

 

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