Présidentielle 2023 : Des contre-vérités sur la candidature du Dr. Denis Mukwege, l'ACRN fixe l'opinion.
Candidat ou pas? Cette question autour de la personne du Dr. Denis Mukwege, ne cesse de tarauder les esprits en République Démocratique du Congo et en dehors du pays. Et c'était le tour du journal le Soir de s'y plonger en s'interrogeant si le Prix Nobel de la Paix 2018 était écarté de la course à la présidentielle de décembre 2023.
Dans sa mise au point, dont libregrandlac.com vous propose l'intégralité, Roger Puati, président de l'ACRN, plateforme politique qui porte la candidature du Prix Nobel de Paix 2018, note des contre-vérités dans l'article de Colette Braeckman, qui engendrent le trouble chez bon nombre de Congolais qui croient en Denis Mukwege et espèrent le voir briguer la magistrature suprême en RDC.
En effet selon lui, l'article pèche en entretenant passablement d'amalgames certainement non voulus par l'auteure. Le titre de l'article d'abord à l'affirmatif, puis à l'interrogatif. Le contenu s'est enrichi dans sa seconde version, mais la confusion n'aide pas le lecteur non averti.
Il détricote ci-dessous quelques contre-vérités contenues dans l'article incriminé :
Première contrevérité : l'article affirme : « À ce stade de la course, le plus célèbre des candidats présumés qui auraient été « recalés » est le prix Nobel de la paix et médecin Denis Mukwege. » Un conseiller connaisseur du processus électoral congolais aurait pu éclairer l'auteure qu'en République Démocratique du Congo, il n'y a pas de round de qualification pour les candidats à l'élection présidentielle. Dans le processus électoral congolais, il n'y a pas d'étape de présélection de candidats pouvant concourir à l'élection présidentielle. Tout candidat avec ou sans parti politique peut déposer sa candidature en prenant soin d'avoir dans son dossier toutes les pièces exigées par la loi.
Deuxième contrevérité : l'Alliance des Congolais pour la Refondation de la Nation "ACRN" n'a pas de compétence juridique lui permettant de proposer la candidature du Dr Denis Mukwege qui n'en est pas membre. Il est vrai que l'ACRN soutient (nuance) la candidature du Prix Nobel, mais le sort de l'organisation n'est pas lié à celui de la candidature du « plus célèbre des candidats présumés ».
Troisième contrevérité : l'ACRN porte la candidature du Dr Denis Mukwege, mais les péripéties électorales de l'organisation n'ont pas d'incidence sur la candidature du Dr Mukwege. Certes l'ACRN a été contrariée par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) en ce qu'elle ne lui a reconnu que 242 candidatures pour l'élection législative nationale sur les 449 candidats pour lesquels elle a payé la caution équivalant à environ 650$ par candidat. Le seuil de recevabilité pour concourir aux élections étant fixé à 290, la Céni a donc jugé que l'ACRN n'aurait pas atteint le seuil et se devait de formuler un recours auprès de la Cour Constitutionnelle, si elle s'estimait lésée. Ce qui a été immédiatement fait. Malgré les difficultés de transmission des documents liée à une couverture internet très limitée dans le pays, l'ACRN a pu rassembler 292 récépissés délivrés par la Céni à nos mandataires lors du dépôt de dossiers des candidatures dans différents bureaux de réception et de traitement de la Céni disséminés à travers le pays. Le seuil était dépassé.
Techniquement, la Cour Constitutionnelle devrait rétablir l'ACRN dans ses droits et la laisser concourir aux élections législatives nationales en décembre prochain. Ceci étant dit, quelle que soit la décision de la Cour Constitutionnelle, la très vraisemblable candidature indépendante du Dr Mukwege n'en sera pas affectée.
À propos des rumeurs de dialogue ou de transition qui courent, la position de l'ACRN est claire : elle s'est préparée pour les élections et son horizon est une date : le 20 décembre 2023. "Nous concourons pour la victoire, afin de refonder notre nation malmenée. Tous les espoirs sont permis pour tout un peuple".
Roger Puati
Président de l'ACRN
Commentaires (Total : 10)
Pasteur Christophe Namegabe
C'est le moment que le peuple congolais nous allions trouver nôtre Moise Dr-Rev - prof Denis Mukwege prix Nobel 2018. Nous sommes tous derrière nôtre Moise.
Fernando musafiriferna2020@gmail.com
Il est très clair que depuis que ce pays existe, on a jamais eu un candidat gagnant aux élections présidentielles qui aurait un parcours professionnel clair et convaicant et donc c'est le moment de porter au sommet de ce pays un homme pareil
Fernando musafiriferna2020@gmail.com
Il est très clair que depuis que ce pays existe, on a jamais eu un candidat gagnant aux élections présidentielles qui aurait un parcours professionnel clair et convaicant et donc c'est le moment de porter au sommet de ce pays un homme pareil
Ir. David MUGISHO
Si réellement la démocratie est bien définie en RDC, nulle ne doit freiner la volonté du peuple. Les congolais ont le droit de porter cette personnalité ( Le PN ) à la tête des institutions du pays pour espérer au changement et à la paix.
Ir. David MUGISHO
Si réellement la démocratie est bien définie en RDC, nulle ne doit freiner la volonté du peuple. Les congolais ont le droit de porter cette personnalité ( Le PN ) à la tête des institutions du pays pour espérer au changement et à la paix.
MUGISHO MUBALAMA Castro
Advienne que pourra, nous n'allons pas baisser les bras croisés notre lutte doit continuer et la victoire sera certaine pour notre PN 2018. Cette CENI aura la honte et ses animateurs seront tous mis en prison. Avec Dieu tout est au contrôle.
Christian Baraka BARHACIHANZA
Tous derrière la candidature du prix Nobel de la paix 2018, le prof Dr Dénis Mukwege, quoique la CENI et le gouvernement en place interrompe comment, trop c'est trop.
Joyeux Badesire président de la société civile du territoire de walungu.
Oui aux élections oui au changement mais pas avec ce comportement de la cenie. Comment expliquer que nos cartes sont déjà effacer et pensez aller aux élections avec ce fichier ? Peut être la cenie et le gouvernement congolais en place ont prévu quelque chose en terme de fraude .oui au Dr m...
Georges Anyonada
Nous vivons la démocratie sans liberté, c'est ne pas la démocratie car nous vivons la dictature et non la démocratie, leur soucis majeur de n'est pas avoir un candidat de grande taille pour conquérir leur pouvoir mais ACRN ne bessera pas ses bras.
Ir André BAHATI RUHUSHA
Vraiment c'est trop décevant quand la CENI doit chercher à éliminer tous les Partis et Regroupement Politique en particulier m'ACRN qui n'est pas de l'obédience du Partir au Pouvoir ? Nous allons crié haut et fort à disant non à cette tricherie politique car ce sont des magouilles que la CENI...