Moïse Katumbi galvanise la population à Buta et critique la gestion de Félix Tshisekedi lors de sa campagne présidentielle.

La campagne pour l'élection présidentielle de 2023 en République démocratique du Congo bat son plein, avec les différents candidats se rendant dans différentes régions du pays pour présenter leurs programmes et rencontrer les électeurs.

À Buta, une ville située dans la province du Bas-Uele, la population a bravé la pluie pour accueillir le candidat numéro 3, Moïse Katumbi.

Lors de son discours, Katumbi a critiqué la gestion du président sortant, Félix Tshisekedi, affirmant que celui-ci n'avait entrepris aucun projet social concret en faveur de la population locale au cours des cinq dernières années. Il a souligné le cas de la principale route reliant l'aéroport de Buta au Rond-point de l'Indépendance, une route abandonnée pendant toute la mandature 2019-2023 et devenue boueuse après les averses.

Le candidat #3 a dénoncé les problèmes auxquels fait face la population du Bas-Uele, une province qu'il décrit comme oubliée, sans eau, sans électricité, et dépourvue d'infrastructures routières, médicales, scolaires et sportives modernes, malgré ses gisements d'or. Katumbi a promis de relever tous ces défis sociaux et économiques s'il est élu président, demandant aux électeurs de Bas-Uele de ne pas voter pour "l'expert en promesses non tenues".

Lors de son meeting, Katumbi était entouré de ses alliés politiques, dont Matata Ponyo, Franck Diongo et Seth Kikuni, qui l'ont rejoint pour la suite de la campagne. Ensemble, ils ont présenté Katumbi comme l'homme de la situation, capable d'apporter des actions concrètes pour pacifier le pays et redonner le sourire à ses populations dans un délai bref.

Après le meeting de Buta, Moïse Katumbi a repris son avion pour se rendre à Kisangani, où il possède une résidence en plein centre-ville. Il y a tenu une réunion avec ses alliés politiques Matata, Kikuni et Diongo afin de discuter de la suite de la campagne électorale.

La course présidentielle en RDC continue d'attirer l'attention des citoyens du pays, qui espèrent un changement positif et des actions concrètes de la part des candidats. Les prochains mois seront certainement décisifs pour l'avenir politique du pays, et les électeurs auront le pouvoir de choisir le leader qu'ils estiment être le plus apte à répondre à leurs besoins et à leurs attentes.