Election présidentielle : En 3 ans, Dr. Denis Mukwege dotera la RDC du réseau national des routes de desserte agricole
Candidat n°15 à l'élection présidentielle en République Démocratique du Congo, le Dr. Denis Mukwege, dispose d'un vaste programme de construction du réseau routier de la RDC. Il l'a révélé lors de sa conférence de presse du 29 novembre à Bukavu, en rapport avec son projet de société, centré sur trois points notamment : la fin de la guerre, de la famine et des vices.
Ce vaste programme est de relier la République Démocratique du Congo de l'Est à l'Ouest et du Sud au Nord. Avec Lomela, au centre du pays, comme plaque tournante du réseau de transport, il envisage déclencher le potentiel de développement en facilitant la circulation des biens et des services.
Pour les trois premières année de son quinquennat, Dr. Denis Mukwege, dotera la République Démocratique du Congo d'un réseau viable des routes de desserte agricole. C'est pour relier les principaux bassins agricoles aux marchés, tant au niveau national qu’à l’exportation.
"Dans un premier temps, nous comptons réhabiliter les routes de desserte agricole, c'est la priorité. Aujourd'hui sans routes, nous sommes incapables de pouvoir avancer sur le plan de l'exportation afin de renforcer notre économie. Mettre fin à la guerre nécessite la diminution des importations. C'est une urgence agro-alimentaire qui prendra 3 ans afin de diminuer la dépendance alimentaire", souligne l'homme qui répare les femmes.
Le célèbre gynécologue congolais croit fermement que la lutte contre l'importation des produits dont la RDC est capable de produire, permettra d'avoir une trésorerie qui ne dépend pas de l'extérieur et faciliter l'essor économique.
A long terme, le candidat président n°15 compte faciliter la mobilité des congolais. Et ce, en construisant les routes Kisangani-Isangi-Boende-Oshwe-MwekaKasongo-Punia-Lubutu-Ubundu ; Bumba-Basankusu-Mbandaka-Lukolela-Mushie-Bandundu-Bagata-Masimanimba-Gungu-Kamonia-Luiza-Luila-Kabongo-Kabalo-Nyiunzu-Kabambare-Fizi-Uvira-Walungu-Kabare-Kalehe-Masisi-Walikale-Rutshuru-Lubero-Bafwasende-Banalia-Buta-Aketi.
Son plan intégre également les chemins de fer et les voies navigables, avec des conceptions basées sur des études de faisabilité complètes afin de déterminer les modes de transport les plus efficaces et les plus rentables pour chaque itinéraire.
Mécanisme de financement.
Dr. Denis Mukwege ne laisse rien au hasard dans sa planification. Son plan d'investissement allouera des fonds pour financer les infrastructures de transport nécessaires. Cela garantit qu’au fur et à mesure que les entreprises se développent, l’infrastructure évolue avec elles.
Il souligne que sur la base d’une évaluation professionnelle des ressources naturelles de la RDC, des fonds souverains nationaux et provinciaux seront mis en place. Ils seront gérés de manière professionnelle et serviront à financer la conception, le développement et l’entretien du réseau d’infrastructure proposé.
L'innovation dans les voiries urbaines.
Au niveau des villes existantes, le régime Mukwege procédera à une redéfinition de la voirie pour la moderniser, réduire les problèmes de congestion et d’inondation, et permettre de développer d’autres moyens de transport tel que le tramway.
"C’est ainsi que pour la Ville Capitale de Kinshasa, le gouvernement va se doter d’un Plan d’Aménagement de la ville de Kinshasa qui définira toutes les dispositions nouvelles pour la modernisation des infrastructures de transport dans la ville. Avec le développement des activités économiques et les nouveaux besoins en infrastructures qui seront exprimés, le gouvernement entend transformer progressivement le milieu rural en milieu urbain", soutient-il.
L’ambition, renchérit Mukwege, est que le milieu urbain représente, en 2050, 90 % du territoire national et le monde rural, 10 %. Une telle transformation aura une incidence positive sur le bien-être collectif car les infrastructures nouvellement construites permettront de réduire certains problèmes de santé publique et faciliteront l’accès à la santé et à l’éducation.