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RDC: Le journaliste Stanis Bujakera transféré à la prison centrale de Makala

Le journaliste Stanis Bujakera a récemment été transféré à la prison centrale de Makala. Il est accusé de "propagation de faux bruits et de diffusion de fausses informations" en lien avec un rapport attribué à l'ANR concernant la disparition du député Chérubin Okende.

Cette situation a suscité une forte réaction de la part du mouvement pro-démocratie « Lutte pour le changement (Lucha) » qui exige la libération immédiate et inconditionnelle de Stanis Bujakera. Dans un communiqué, l'organisation a également appelé les autorités congolaises à garantir la liberté de la presse et de l'information, droits protégés par l'article 24 de la Constitution congolaise.

La Lucha exprime sa tristesse quant à l'injustice subie par le journaliste, soulignant que sa détention constitue une atteinte grave à la liberté de la presse. Selon l'organisation, cette situation s'inscrit dans un contexte plus large de répression à la rencontre de l'opposition politique et de la société civile à l'approche des élections générales prévues en décembre 2023.

La Lucha met en garde contre les tentatives du gouvernement de rester au pouvoir à tout prix, en recourant à des moyens répressifs pour faire taire ceux qui pourraient remettre en question cette volonté.

Il est important de souligner que la détention de Stanis Bujakera intervient dans un climat où la liberté de la presse en République démocratique du Congo est déjà précaire. Cette situation soulève des préoccupations quant à la possibilité pour les journalistes d'exercer leur métier de manière indépendante et de fournir une information valide à la population.

Il est de la responsabilité des autorités congolaises de respecter les principes démocratiques et de protéger les droits fondamentaux, y compris la liberté de la presse. La libération de Stanis Bujakera sans condition est essentielle pour réaffirmer l'engagement envers les droits de l'homme et la liberté d'expression en République démocratique du Congo.

La communauté internationale doit également rester vigilante face à de telles situations et continuer à soutenir les défenseurs de la liberté de la presse et les journalistes qui risquent leur vie pour informer le public de manière indépendante.



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