L'ex-président de la CENI annonce vouloir marcher sur Kinshasa et pose aux côtés des rebelles du M23
Le jour de la proclamation des résultats provisoires de l'élection présidentielle en République démocratique du Congo, l'ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Corneille Nangaa, a fait une déclaration surprenante. Il a annoncé son intention de "marcher sur Kinshasa" et a pris la pose dans la ville de Rutshuru aux côtés des rebelles du M23.
Cette déclaration et cette photo ont suscité de vives réactions dans le pays et à l'étranger. Corneille Nangaa était l'un des acteurs clés de l'organisation de l'élection présidentielle, et son comportement après la proclamation des résultats provisoires soulève des questions sur son impartialité et sa neutralité.
Le M23 est un groupe rebelle qui a été actif en République démocratique du Congo entre 2012 et 2013. Il était composé de dissidents de l'armée congolaise et a mené des opérations militaires dans l'est du pays. Le groupe a été accusé de nombreuses violations des droits de l'homme, notamment de viols, de meurtres et de recrutement d'enfants soldats.
La présence de Corneille Nangaa aux côtés des membres du M23 soulève des interrogations sur ses liens avec ce groupe rebelle et sur son rôle dans la crise qui a secoué l'est du pays. Certains estiment que cette photo est une preuve de sa complicité avec les rebelles et remet en question l'intégrité du processus électoral.
Il est important de souligner que les résultats provisoires de l'élection présidentielle en République démocratique du Congo ont été contestés par plusieurs candidats et ont été critiqués par des observateurs nationaux et internationaux. Des allégations de fraude et d'irrégularités ont été soulevées, et la déclaration de Corneille Nangaa ne fait qu'ajouter à la controverse entourant ces résultats.
Il reste à voir quelles seront les conséquences de cette déclaration et de cette photo pour Corneille Nangaa et pour le processus électoral en République démocratique du Congo. Les autorités congolaises devront enquêter sur cette affaire et prendre les mesures nécessaires pour garantir la transparence et l'intégrité du processus électoral.