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Un député européen déclare : L'accord UE-Rwanda sur les matières premières est une honte

Dans un appel retentissant, le député européen Marc Botenga a vivement critiqué le Protocole sur les matières premières conclu entre l'Union européenne et le Rwanda, le qualifiant de honteux.

Botenga a déclaré que cet accord témoignait de l'intention de l'UE de profiter de la guerre en cours en République démocratique du Congo (RDC) pour exploiter les richesses naturelles congolaises.

"Le Protocole sur les matières premières conclu par l'Union européenne avec le Rwanda est une honte. L'Union européenne veut profiter de la guerre en cours en #RDCongo pour spolier les Congolais de leurs richesses naturelles. Annulez cet accord" a écrit Marc Botenga sur son compte X .

Cet accord entre l'UE et le Rwanda suscite de vives réactions en raison de son impact potentiel sur la région des Grands Lacs, déjà troublée par des conflits et des tensions. Selon Botenga, l'UE semble prête à sacrifier les intérêts des Congolais pour ses propres gains économiques.

Marc Botenga exhorte l'Union européenne à annuler cet accord, soulignant l'importance de préserver les ressources naturelles de la RDC et de garantir que leur exploitation se fasse de manière équitable et responsable. Il met en garde contre les conséquences désastreuses d'une telle exploitation pour les populations locales et pour la stabilité de la région dans son ensemble.

Il convient de noter que l'Union européenne a défendu l'accord signé avec le Rwanda malgré les critiques émanant du gouvernement congolais. À travers son programme appelé "Portail mondial", l'UE affirme être prête à collaborer avec des partenaires engagés dans des projets "durables et responsables". Cependant, Botenga et d'autres critiques estiment que l'accord avec le Rwanda va à l'encontre de ces principes en favorisant une exploitation non éthique des ressources naturelles.

Cette controverse soulève des questions essentielles sur les politiques commerciales de l'Union européenne et sur son rôle dans la promotion du développement durable en Afrique. Alors que les débats autour de cet accord se poursuivent, il est crucial de garantir que les intérêts des populations locales et de l'environnement soient placés au premier plan dans toutes les transactions commerciales internationales.

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