Bukavu : journées sans taxi, les personnes à mobilité réduite sacrifiées.
Les transporteurs de la ville de Bukavu au Sud-Kivu ont entamé depuis le 09 avril 2024 un mouvement de grève pour dénoncer les tracasseries routières de la Police de Circulation Routière. Depuis, un grave dysfonctionnement de la vie s'observe dans ce secteur. Les gens sont obligés de se rendre à leurs occupations à pieds, parcourant plusieurs kilomètres. Les personnes de troisième âge, les femmes enceintes et plus particulièrement les Personnes Vivant avec Handicap sont bloquées à la maison et ne peuvent pas vaquer librement à leurs activités quotidiennes à cause de leurs mobilités réduites.
La Fédération Nationale des Associations des Personnes Handicapées du Congo a, dans sa déclaration du 10 avril, condamné fortement cette situation privant les personnes vivant avec handicap leurs droits de circuler et qui ont droit à des mesures spécifiques de la protection en rapport avec leurs besoins physiques, intellectuels et moraux afin de garantir leur autonomisation.
Le coordonnateur de cette structure, M. Vincent KABURONGO, note que 75 % des Personnes en situation d'Handicap dans la ville de Bukavu emploient des taxis et motos pour aller au travail, à l'école, à l'Hôpital et pour des visites familiales. Et depuis, le déclenchement de ce mouvement de grève, leur déplacement est limité et quasi inexistant.
La Fédération Nationale des Associations des Personnes Handicapées du Congo, recommande aux autorités provinciales de respecter les textes de la RDC qui protègent les personnes vivant avec handicap et à la police de la circulation routière (PCR) et les Syndicats et Associations des chauffeurs du Congo de se mettre au tour d'une table pour trouver une solution idoine afin de permettre aux personnes vivant avec handicap de vaquer librement à leurs activités quotidiennes.
Commentaires (Total : 3)
Namegabe Buhendwa jacques
Nous souffrons exactement à la maison. C'est une violations graves. D'ailleurs je préfère me plaindre auprès des cours et tribunaux internationaux.
Namegabe Buhendwa jacques
Nous souffrons exactement à la maison. C'est une violations graves. D'ailleurs je préfère me plaindre auprès des cours et tribunaux internationaux.
Charly Heri mupenda
Les personnes vivant avec handicap en général et surtout des celles de mobilité très réduite, souffre énormément pour aller au travail et dans leurs courses importantes. Les personnes vivant avec handicap demandent au gouvernement de s'impliquer directement.